Me voilà enfin sur la route des vacances, maillot de bain, chaussures de rando et gros bouquin sont dans la valise ! Je m’en vais retrouver mes chers amis montpelliérains, ma super cop de collège et sa family, avec auparavant un petit passage en Auvergne. J’espère pouvoir vous rapporter quelques reportages photographiques et culinaires si mon appareil photo ne me fait pas trop d’histoire… j’ai l’impression qu’il y a un problème au niveau de l’autofocus… grrrrr… il va falloir que je me sépare de mon bébé à la rentrée pour le mettre en réparation…
En attendant je vous laisse avec le dernier volet de ma semaine bretonne sur la presqu’île de Rhuys. Vous avez eu droit au descriptif général (ICI), à la préparation des couteaux de mer (LA) et maintenant voyons voir les huîtres sauvages.
Elles ne se laissent pas prendre très facilement ces petites, bien accrochées qu’elles sont sur leur rocher. Vous avez sûrement déjà marché sur des rochers découverts à marée basse et ouille ouille ouille cela fait mal aux pieds ! Ce sont entre autres les coquilles d’huîtres (moules et autres coquillages) qui en sont responsables, les vilaines.
Pour les décrocher il faut y aller au marteau et au crochet métallique mais sans les agresser pour ne pas les casser. Je précise qu’il faut que ce soit un jour de grande marée c’est-à-dire avec un fort coefficient. Ce jour-là il était de 103 et tout s’est très bien goupillé pour nous puisque la marée étant basse en tout début d’après-midi nous avons eu toute la fin de matinée pour les ramasser (avec ses copines les étrilles, les araignées de mer et la fameuse raie).
Ces huîtres sauvages sont plus petites que les huîtres d’élevage et sont très coriaces à ouvrir ! Il faudra donc s’armer de patience et de la plus grande prudence en maniant le couteau. Il faut aussi se protéger les mains avec un gant de protection car les accidents sont bien vite arrivés que ce soit avec le couteau qui zippe ou avec les morceaux de coquilles qui se détachent !
Les huîtres se consomment la plupart du temps crues avec un filet de citron ou du vinaigre à l’échalote. Nous les avons dégustées à l’apéritif avec un vin blanc bien frais, tout cela sur la terrasse entre les hortensias et les pommiers sur un fond de soleil de couchant… C’était divin !
Mais on peut aussi consommer les huîtres chaudes et celles-ci s’y prêtent très bien tant elles sont difficiles à ouvrir. Il y a plusieurs manière de les accommoder, je me souviens en avoir mangées à Madagascar avec une sorte de beurre d’ail (sans persil). Là ce sera à la mode Lokentaz du lieu où elles ont été préparées !
“Huîtres Lokentaz”
Pour ce faire il vous faudra :
Une bonne poignée de feuilles d’épinard (une feuille par huître)
Un morceau de beurre
Un oignon
Un verre de vin blanc
Une grosse cuillère de crème fraiche
Placez les huîtres dans une lèchefrite et les faites-les ouvrir dans le four chaud (200°c). Cela ne prend que quelques minutes alors il faut surveiller pour ne pas qu’elles cuisent.
Prélevez les huîtres dans leur coquille et placez-les dans des ramequins genre plat à tapas sur les feuilles d’épinard au préalable blanchies, c’est-à-dire passées quelques minutes dans de l’eau bouillante salée.
Comptez une feuille d’épinard par huître.
Faites revenir l’oignon haché avec le beurre dans une casserole.
Mouillez avec le vin blanc et l’eau rendue par les huîtres puis faites réduire sur feu moyen.
Ajoutez la crème fraiche, poivrez légèrement et versez ce mélange sur les huîtres. Il est inutile de saler.
Passez 5 minutes au four (180°c) et régalez-vous !
Passées au four ou fraîches et natures je ne sais quelle version choisir de ces huîtres sauvages, d’ailleurs ce soir-là je n’ai pas eu à le faire… et oui nous avons dégusté les 2 !
C’est avec cette belle assiette que je vous laisse.
Je mets le blog en pause pour quelques semaines mais que cela ne vous empêche de continuer à venir me voir, vous devriez bien trouver quelque chose à vous mettre sous la dent dans les quelques 400 recettes que comptent maintenant le blog. Vous pouvez bien entendu me laisser vos petits ou gros grains de sel, je vous y encourage même j’aime beaucoup les lire et promis j’essaierais d’y répondre de temps en temps de mon lieu de villégiature, sinon ce sera chose faite à mon retour le 2 septembre !
Bonnes vacances pour ceux qui y sont encore et bonne rentrée pour les autres!
Mots clés: huître, huître sauvage, huître chaude
Très bonnes vacances ma belle en famille ça va être génial pour vous tous 6 et puis je te connais tu vas nous revenir avec pleins de bonnes idées culinaires pour septembre. Bonne route, belles
vacances et à bientôt. Bisous à tous.
Quel beau billet avant ton départ et merci pour la recette des huîtres 🙂 je prends je prends !!!
Il ne me reste plus qu’à te souhaiter de belles vacances en famille et @ très bientôt
Bises Sandy